Texte : Thomas RougierPhotos : D.R.

Le Tour Auto, l’une des épreuves emblématiques parmi les nombreuses compétitions d’automobiles historiques, fête cette année sa 31ème édition.

Après une édition 2021 décalée début septembre, Covid oblige, l’épreuve revient cette année à ses dates printanières habituelles. Le Tour Auto 2022 s’élançait ainsi de Paris ce lundi 25 avril pour se rendre en Andorre le 30 avril, en faisant étape à La Baule, Limoges, Bordeaux et Pau.

Au fil de ce parcours, ce ne sont pas moins de 11 épreuves spéciales qui attendent les concurrents, qu’ils soient inscrits en compétition ou en régularité.

Mêlant comme à l’accoutumé les épreuves sur route avec les épreuves sur piste, le Tour Auto visite cette année les circuits du Mans (Bugatti), du Val de Vienne et de Nogaro.

Le plateau est une nouvelle fois de grande qualité et il est heureux de constater que l’automobile de collection n’est pas cantonnée (voir condamnée) à une vitrine, mais que de nombreux passionnés utilisent encore ces merveilles comme il se doit, malgré l’explosion de leurs valorisations.

Le cadre majestueux du Grand Palais et de sa verrière étant toujours inaccessible pour travaux, le départ de la manifestation se tenait cette année encore au parc des expositions de Paris, Porte de Versailles. Là où nous où étions il y a quelques semaines pour le Salon Rétromobile.

Volonté affichée des organisateurs, la variété des modèles participants est une nouvelles fois à souligner.

On trouve cette année beaucoup de Porsche, particulièrement de 911 (de la 2.0l à la 3.0l RSR en passant par les 2.4 ST ou 2.7l RS) mais également une magnifique 904 GTS, plusieurs 356 ou une 914/6.

BMW est également bien représenté, avec notamment deux M1 Procar, au même titre que Jaguar, avec de nombreuses Type E.

Les Lotus, Elan 26R notamment, sont également bien présentes. Auto particulièrement adaptée à l’épreuve, qu’elle a remporté à plusieurs reprises aux mains de Jean-Pierre Lajournade, cette année au départ au volant d’une Type E.

Difficile de pas mentionner la présence de nombreuses Ferrari, qu’il s’agisse de 308 Groupe IV, de 275 GTB, ou, bien évidemment, de 365 GTB/4 Groupe IV. Même si ce n’est qu’une version de route, nous ne pouvons que vous recommandez d’aller découvrir notre récent article sur ce modèle mythique de la marque au cheval cabré, communément appelé « Daytona ».

Ces dernières sont présentes en nombre cette année, le Tour célébrant le cinquantième anniversaire de la victoire de Jean-Claude Andruet et Biche à son volant.

Sans verser dans l’inventaire à la Prevert, on peut également citer Alfa Roméo, MG, Alpine bien évidemment, De Tomaso, Lancia, Ford (une magnifique GT40 notamment), Shelby, Ligier JS2…

Le Tour Auto c’est aussi le plaisir de voir se mêler à cette liste prestigieuse des modèles populaires emblématiques, telle une Isetta ou une Panhard Dyna.

De grands noms se trouvent cette année encore derrière les volants cette année. Pour ne citer qu’eux, Henri Pescarolo, Thierry Boutsen, très performant sur Cobra, ou Jean-Pierre Richelmi seront ainsi de la partie.

Nous ne pouvons que vous encourager à vous déplacer si vous le pouvez afin de voir, et entendre, ces autos en action.