A l’image de la relation entre un chien et son maître, l’équipe de MB & F, avec à sa tête le talentueux Maximilian Büsser, a décidé de concevoir une machine, une Horological Machine pour être précis, qui représente la relation que l’homme a avec sa montre. Ainsi est née la HM10 « Bulldog ».
Cette merveille qui surprend et détonne représente parfaitement le talent de marque alliant horlogerie et innovation, avec également une grosse pointe de folie. A l’instar d’un chiot, difficile de ne pas craquer ! Personnellement je suis fan et je me réjouis d’aller découvrir en vrai cette dixième itération des Horological Machine de MB & F.
Pour son lancement, la HM10 « Bulldog » est disponible en deux éditions : corps en titane grade 5 avec « yeux » bleus (CHF 98’000.-) ou corps en titane et or rose avec « yeux » noirs (CHF 112’000.-). Les « yeux » étant bien évidemment les cadrans qui affichent les heures et les minutes. Car même si les machines MB&F sont relativement, pour ne pas dire totalement, déjantées, elles n’en oublient jamais leur fonction première, donner l’heure.

Difficile de retranscrire par écrit à quel point cette montre s’inspire parfaitement de la race de chien dont elle a emprunté le nom. Les images, mais surtout la vidéo ci-dessous, devraient vous démontrer tout cela. Une machoire, des pattes, une queue, tout est là, il s’agit bien d’un bulldog, à non d’une montre. Le détail le plus amusant c’est l’interprétation de la réserve de marche au travers de la machoire articulée. Totalement ouverte, vous avez l’autonomie maximum, à savoir environ 45 heures, alors qu’au moment où la gueule se ferme, cela signifie qu’il est l’heure pour votre montre de faire sa sieste.
Cette Horological Machine 10 « Bulldog » démarre sa carrière dans un contexte très particulier, mais je ne doute pas qu’elle saura marquer son temps et se faire une place malgré tout cela.
Notons encore la petite maxime gravée au dos de cette HM10 : « Forget the dog, beware of the owner » (Oubliez le chien, méfiez-vous du propriétaire »). C’est une explication que je défend totalement en expliquant que même si un animal peut-être intimidant, il obéit à son maitre et c’est souvent là que le bât blesse.